mardi 4 décembre 2012

Kerjean c'était bien !


Voilà à quoi ressemblait mon stand dernière version, à Kerjean. On a passé un super week-end au gîte et au chateau, l'accueil était super et le public au rendez-vous ! Merci à l'équipe du château !
Prochain RDV, encore finistérien, à Quimper pour le marché de noël sous yourte. Je vous en reparle très vite !

3 commentaires:

jac a dit…

bonsoir , j'ai acheté quelques une de vos créations pour en faire des cadeaux , et je m'étais gardé l'histoire de la petite soorcière aux cheveux oranges pour raconter à mon petit fils .... et stupeur ; cette histoire est sordide ...
je l'ai fait lire à des pro de la petite enfance et à chaque fois la stupeur est de mise ... la fin est cauchemardesque et gravissime , je ne comprends pas le sens d'une telle histoire , vous m'en excusez
je me retire donc de votre news letter et vous prie de faire des recherches sur le monde de l'enfance ou alors de préciser que ces pour les adultes , et encore ! dommage car la créativité est bonne

Elisa a dit…

Bonjour,

Le lien de désinscription est ma newsletter est bien là pour chacun puisse s'en désinscrire à sa guise. Donc pas de souci (bien que je ne vois pas trop le rapport entre ce qui vous amène à m'écrire et le rejet en bloc de mon travail)
Pour ce qui est de l'histoire, je n'en suis ni l'auteur, ni l'éditeur, mais je tiens à la défendre car elle me plait beaucoup. la fin ne me semble ni cauchemardesque ni gravissime. au contraire, c'est une fin à double sens. Libre à chacun de l’interpréter et surtout de la raconter à sa façon à ses enfants. Les professionnels de la petite enfance de mon entourage n'ont aucunement été choqués. Vous êtes la première personne à nous faire un retour aussi négatif. On ne peut pas plaire à tout le monde.

Sandrine Lévy a dit…

Bonjour Jac,

Je ne sais pas si vous aurez l’occasion de me lire… Mais je vous réponds malgré tout. Je suis donc l’auteur de l’histoire cauchemardesque, stupéfiante, sordide et gravissime (pour reprendre vos mots) de la petite sorcière Dolly Lola.

Je conçois tout à fait que vous n’appréciiez pas mon travail : c’est votre droit, et je le respecte. On ne peut pas plaire à tout le monde.

Ce que j'ai beaucoup plus de mal à avaler, c’est l'idée que vous ayez perçu ce texte comme sordide, voire dangereux pour l'enfant. Malveillant, même, peut-être ?

Sachez que j’ai simplement cherché, à travers cette petite histoire humoristique, à susciter le sourire, le rire, la surprise, l'interrogation, le dialogue, mais pas spécialement la peur, et encore moins l'effroi! J'avais d'ailleurs pris la précaution de proposer une chute ambigüe, qui laissait libre cours à l'interprétation de l'enfant, et permettait à l'adulte de mettre en avant l'une (tout se finit bien pour Dolly Lola) ou l'autre (plus cruelle, certes, mais tellement plus drôle) des hypothèses... Je me demande si vous avez saisi ce double sens, ces deux niveaux de lecture ? Et si oui, ce qui vous empêchait de prendre appui sur la « version optimiste » de la chute ?

Par ailleurs, même si j’avais eu la volonté d’écrire une histoire purement effrayante (ce qui aurait été légitime pour une histoire de sorcière !), cela aurait-il été si choquant ? Le sort de Dolly Lola est-il plus horrible que celui du Petit Chaperon Rouge, de Bambi, d’Hansel et Gretel et j’en passe ?

Contrairement à ce que vous semblez penser, je suis convaincue que les histoires-qui-font-peur permettent de mettre des mots sur les angoisses de l’enfant, de l’aider à les dédramatiser, à les dépasser… Bref, à se construire et à grandir, tout simplement… C’est justement l’occasion pour l’adulte d’aborder la problématique, de l’aider à faire la part des choses entre ce qui est du domaine de la réalité et de celui de la fiction, de lui permettre d’aiguiser son sens critique. C’est ainsi que je vois la chose.

Elisa n’a fait que mettre mes mots en images, et ce avec beaucoup de talent et d’humour… Talent qu’apparemment vous lui avez reconnu puisque vous avez acheté quelques-unes de ses créations. Je trouve bien dommage que vous rejetiez l’intégralité de son travail pour ces raisons qui ne la concernent pas.

Je regrette aussi que vous n’ayez pas cherché à discuter de tout cela, j’aurais été très intéressée par votre point de vue, et aurais pu tenter de vous faire part de mon regard sur la question. D’ailleurs il n’est pas trop tard : je suis totalement ouverte à l’échange. N’hésitez pas à me contacter par l’intermédiaire de mon blog, je vous répondrai avec plaisir. http://slevy.blogspot.fr/

Sandrine Lévy, auteur jeunesse, professeur des écoles, titulaire d’une licence de psychologie de l’enfant, et maman.